Le néo-latin en classe préparatoire littéraire

 

 

 

 

 

 

Le latin du XVIe siècle en hypokhâgne et khâgne…. Voilà un titre surprenant, car cette langue ne figure pas au programme officiel.

 

L’ambition de ce site est modeste, tant par sa taille que par son objectif : l’étude du latin du XVIe siècle ne saurait remplacer celle des auteurs classiques. Mais elle peut accompagner cette dernière. En effet, ce florilège de courts extraits offrira aux latinistes confirmés un répertoire de « gammes », car le néo-latin reste somme toute assez classique, puisque les auteurs qui le pratiquaient au XVIe siècle prirent leurs modèles chez Cicéron ou Virgile. Leur lecture permettra aussi de faire le parallèle avec la littérature française alors en gestation, car ces auteurs néo-latins sont les contemporains d’un Clément Marot, d’un Maurice Scève ou d’un François Rabelais, et les précurseurs de la Pléiade.

 

C’est pourquoi j’ai recensé un certain nombre de textes courts d’auteurs néo-latins connus, comme Didier Erasme, Etienne Dolet, Nicolas Bourbon, Jean Salmon Macrin, Jean Second et d’autres moins connus, tel Gilbert Ducher ou Jean Visagier. Ils sont accompagnés de notices de présentation de ces auteurs et du contexte de la pièce. Les illustrations insérées l’ont été avec l’aval des musées qui les proposent en ligne.

 

Ce site est destiné à s’enrichir au fil des ans selon les thématiques qui seront mises au programme chaque année.

 

2010-2012 : les dieux et les hommes

2011-2013 : le pouvoir : diriger, commander, gouverner

2012-2014 : expériences et représentations de l’espace

2013-2015 : la famille

2014-2016 : la guerre et la paix

2016-2018 : éloge et blâme

                                                                                                                                                                                                        C. Langlois-Pézeret, professeur au lycée Lakanal